L’édition 2025 de BIGTECH AFRICA, annoncée comme le plus grand rendez-vous technologique du continent, s’est ouverte ce lundi 8 septembre au Palais des expositions du Kram… dans une cacophonie qui restera dans les annales.
Alors que l’événement prétendait incarner l’excellence et l’avant-garde technologique africaine, les premiers instants ont révélé une réalité embarrassante : équipements défaillants, sonorisation chaotique, microphones muets. Le ministre des Technologies de la communication, Sofiane El Hmisi, a lui-même été réduit au silence par des pannes répétées, incapable de livrer son discours d’ouverture sans interruptions et remplacements d’urgence.
Les organisateurs, censés démontrer la maîtrise technique du continent, ont offert au contraire une image de bricolage et d’impréparation, contraints d’importer en catastrophe une nouvelle série d’équipements… une fois l’essentiel déjà gâché.
Le public, composé d’investisseurs, d’exposants internationaux et de professionnels du secteur, n’a pas caché son indignation. Beaucoup y voient un symbole du décalage criant entre les ambitions affichées et la réalité technique. Ironie du sort : un salon qui promettait de « connecter l’Afrique au futur » a commencé par démontrer ses propres coupures de courant… sonores.
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