Chaque jour apporte son lot de surprises avec l’administration de Donald Trump. Le président américain farouchement opposé à l’immigration ne cesse de mettre les barrières pour contrôler les immigrés vers les Etats Unis. Après les barrières physiques et la construction du mur entre les USA et le Mexique, l’administration met des barrières administratives très strictes et parfois insolites.
En effet, selon une directive envoyée aux consulats et ambassades américains par le ministère des affaires étrangères, l’état de santé global des demandeurs de visas doit être pris en considération lors du traitement du dossier. Outre les maladies transmissibles tel que le SIDA qui sont déjà examinées, les demandeurs de visas doivent ne pas avoir aussi des maladies non-transmissibles. C’est ainsi que les consulats et les ambassades peuvent ne pas délivrer de visas à un diabétique ou à une personne obèse, ou ayant des maladies cardiovasculaires. La liste des maladies qui peuvent constituer un motif de rejet de demande de visa s’allonge encore plus.
L’administration Trump juge que si quelqu’un ayant des maladies non-transmissibles tombe malade lors de son séjour aux Etats Unis, il va coûter cher au contribuable américain, puisqu’il va consommer ses médicaments. Selon les termes de la directive, nous traduisons : « devenir un poids pour les ressources et le système américain »
Cette mesure anti-immigration vient s’ajouter à d’autres mesures déjà prises. En effet, il y a deux mois l’administration Trump avait imposé des frais de 100.000 dollars pour l’obtention de visas de travail.





















