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L’indice FAO des prix des produits alimentaires recule en septembre, principalement sous l’effet de la baisse des prix des produits laitiers et du sucre

Lexpert Editeur Lexpert
7 octobre 2025
in Actualités, Economie
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L’indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 128,8 points en septembre 2025, soit une légère baisse par rapport à son niveau révisé d’août, qui était de 129,7 points. La baisse des indices des prix des céréales, des produits laitiers, du sucre et des huiles végétales a compensé une hausse de l’indice des prix de la viande. Globalement, l’indice était en hausse de 4,2 points (3,4 pour cent) par rapport à septembre 2024, mais enregistrait encore un recul de 31,4 points (19,6 pour cent) par rapport au pic atteint en mars 2022.

L’indice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 105,0 points en septembre, soit un recul de 0,6 point (0,6 pour cent) par rapport au mois d’août et de 8,5 points (7,5 pour cent) par rapport à son niveau de septembre 2024. Les prix mondiaux du blé ont fléchi pour le troisième mois consécutif en septembre, principalement en raison d’une demande internationale modérée et de la confirmation d’une récolte abondante en Fédération de Russie et dans d’autres gros pays producteurs en Europe et en Amérique du Nord. Les prix du maïs ont eux aussi reculé, du fait de l’abondance de l’offre attendue dans les pays exportateurs que sont le Brésil et les États-Unis d’Amérique, ainsi que de la suspension temporaire des taxes sur les exportations de céréales en Argentine, qui a également pesé sur les cours du maïs. Parmi les autres céréales secondaires, les prix mondiaux de l’orge et du sorgho ont augmenté, les prix de l’orge enregistrant leur troisième hausse mensuelle d’affilée. Par ailleurs, l’indice FAO des prix de tous les types de riz a cédé 0,5 pour cent en septembre 2025, principalement sous l’effet de la baisse des cours du riz Indica, car l’abondance des disponibilités exportables et la diminution des commandes de la part des acheteurs aux Philippines et en Afrique a pesé sur le marché.

L’indice FAO des prix des huiles végétales a enregistré une valeur moyenne de 167,9 points en septembre, soit 1,2 point (0,7 pour cent) de moins qu’en août, mais un niveau encore supérieur de 25,0 points (18,0 pour cent) à celui de septembre 2024. La baisse est principalement due à un recul des cours de l’huile de palme et de l’huile de soja, qui fait plus que compenser une augmentation des prix de l’huile de tournesol et de l’huile de colza. Les prix internationaux de l’huile de palme ont légèrement fléchi, principalement parce des stocks plus importants que prévu ont été annoncés en Malaisie, où ceux-ci ont atteint leur plus haut niveau depuis 20 mois, ce qui a compensé les effets d’une forte demande mondiale à l’importation. Les prix mondiaux de l’huile de soja ont reculé pour le deuxième mois de suite, sous la pression de l’ampleur de l’offre en Argentine à la suite de la suspension temporaire des taxes sur les exportations de soja et de produits dérivés fin septembre. En revanche, les cours de l’huile de tournesol et de l’huile de colza ont continué à grimper, car le resserrement de l’offre perdure, respectivement, dans la région de la mer Noire et en Europe.

L’indice FAO des prix de la viande a affiché une valeur moyenne de 127,8 points en septembre, soit 0,9 point (0,7 pour cent) de plus que sa valeur révisée d’août et 7,9 points (6,6 pour cent) de plus qu’un an auparavant, ce qui correspond à un nouveau niveau record. La hausse reflète l’augmentation des prix mondiaux de la viande bovine et de la viande ovine, tandis que les cours de la viande porcine et de la volaille sont restés globalement stables. Les prix de la viande bovine ont atteint un niveau record, sous l’effet d’une forte demande aux États-Unis d’Amérique, où les disponibilités intérieures limitées et un écart de prix favorable ont continué à encourager les importations, en particulier en provenance d’Australie, où les prix ont augmenté. Les prix de la viande bovine brésilienne ont eux aussi grimpé, en raison d’une demande mondiale soutenue, qui a compensé le fait que l’accès aux marchés des États-Unis d’Amérique soit plus compliqué compte tenu de la mise en place de tarifs douaniers plus élevés. Les cours mondiaux de la viande ovine ont bondi en raison d’une forte demande à l’importation, dans un contexte de disponibilités exportables limitées en Océanie. Les prix de la viande porcine sont restés stables, car un affermissement de la demande de viande porcine brésilienne dans d’autres marchés a compensé une diminution des achats de la Chine. Dans l’Union européenne, les incidences des nouveaux tarifs douaniers mis en place par la Chine sur les prix des exportations de viande porcine sont restées limitées. Les cours de la volaille sont restés solides, car les marchés mondiaux ont été relativement stables, malgré les restrictions aux importations liées à des foyers localisés de grippe aviaire hautement pathogène.

L’indice FAO des prix des produits laitiers a enregistré une valeur moyenne de 148,3 points en septembre 2025. Il affiche sa troisième baisse mensuelle consécutive puisqu’il cède 2,6 pour cent par rapport au mois d’août, mais sa valeur demeure encore supérieure de près 9 points à celle de l’année dernière, au même mois. Tous les sous-indices ont reculé, le beurre chutant de 7,0 pour cent, le lait écrémé en poudre de 4.3 pour cent et le lait entier en poudre de 3,1 pour cent, tandis que les cours du fromage n’ont que légèrement baissé. Ce recul relativement marqué des prix du beurre s’explique par une hausse saisonnière de la disponibilité de crème, car la demande de glaces a faibli dans l’hémisphère Nord, ainsi que par un relèvement des prévisions de production en Nouvelle-Zélande, où la poussée printanière s’intensifie. Néanmoins, malgré ce recul, les prix du beurre sont encore en hausse de 6,3 pour cent par rapport à la moyenne de 2024. La baisse des cours du lait en poudre tient principalement à l’affaiblissement de la demande des principaux pays importateurs et à une concurrence plus forte entre les exportateurs. En revanche, les prix du fromage n’ont que légèrement fléchi, car un modeste assouplissement dans l’Union européenne, dans un contexte de production stable et d’affaiblissement de l’intérêt pour les exportations, a été partiellement compensé par un affermissement des cours en Océanie, où l’offre plus réduite en début de campagne et un accroissement de la demande de la part des acheteurs asiatiques ont soutenu les prix en Nouvelle-Zélande.

L’indice FAO des prix du sucre s’est établi en moyenne à 99,4 points en septembre, soit un recul de 4,2 points (4,1 pour cent) par rapport à août et de pas moins de 26,9 points (21,3 pour cent) par rapport à sa valeur un an auparavant. Il atteint ainsi son niveau le plus bas depuis mars 2021 (96,2 points). Cette baisse est essentiellement due à une production de sucre plus élevée que prévu au Brésil, qui s’explique par de gros volumes de broyage et une utilisation accrue de la canne à sucre pour produire du sucre dans les principales régions de culture du sud. Les perspectives de récolte favorables en Inde et en Thaïlande, dues à l’abondance des pluies de mousson conjuguée à une expansion des superficies ensemencées, ont également exercé une pression baissière sur les prix.

Communiqué FAO

Tags: L’indice FAO des prix des produits alimentaires
 
 
 
 
 
 
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