Les observateur s’accordent sur l’échec du gouvernement Bouden pour faire face à une l’inflation galopante et surtout une gestion performante du fonctionnement de l’état en particulier en matière gestion budgétaire.
La situation que vit le pays met en évidence les défis auxquels le gouvernement est confronté en termes de gestion économique et budgétaire. Une coordination inefficace entre les différents ministères, en particulier ceux liés à l’économie, peut entraîner des décisions inapplicables et des conséquences économiques négatives.
La création d’un super ministère de l’économie et des finances, chargé de superviser toutes les décisions économiques ayant un impact sur les finances publiques, est une proposition intéressante à considérer. Cela permettrait d’améliorer la coordination et la cohérence des politiques économiques du pays.
Cependant, il convient de noter que la restructuration du gouvernement et la création d’un super ministère ne sont pas des solutions en soi. Il est également important de prendre en compte d’autres aspects de la gouvernance, tels que la transparence, la responsabilité et la compétence des responsables politiques.
Une réforme plus large de la gouvernance pourrait également être nécessaire pour remédier aux problèmes de coordination et de gestion budgétaire. Cela pourrait impliquer des initiatives telles que l’amélioration de la planification stratégique, la formation des fonctionnaires et l’introduction de mécanismes de responsabilisation pour assurer une gestion efficace des ressources publiques.
En fin de compte, la restructuration du gouvernement et la création d’un super ministère de l’économie et des finances pourraient être des mesures potentielles pour améliorer la gestion économique et budgétaire en Tunisie. Cependant, il est essentiel de mener une réflexion approfondie sur les réformes nécessaires pour remédier aux problèmes sous-jacents et assurer une gouvernance efficace à long terme.
Sondes Hannachi