Alors que la fin d’année est traditionnellement marquée par une effervescence sur les marchés financiers, 2024 semble déroger à la règle. Le volume des transactions significatives se compte sur les doigts d’une main, révélant une activité particulièrement atone. D’habitude, cette période voit une multiplication des opérations, souvent motivées par des raisons fiscales ou des ajustements stratégiques des grands holdings. Cette année, cependant, le marché est complètement asséché.
Une année sans « rally » de fin d’année
Le fameux « rally de fin d’année », attendu par les investisseurs et souvent catalyseur de hausses importantes des indices boursiers, semble cette fois-ci absent. Les indicateurs montrent que le marché manque cruellement de liquidité, avec des transactions d’envergure presque inexistantes. Une situation qui surprend les analystes habitués à une frénésie de clôture des bilans annuels.
Les raisons d’un marché stagnant
Les experts pointent plusieurs facteurs expliquant cette stagnation. La conjoncture économique globale, marquée par des incertitudes géopolitiques et une inflation persistante, a refroidi les ardeurs des investisseurs. Par ailleurs, les régulations fiscales, souvent revisitées en fin d’année, ne semblent pas avoir suscité l’effervescence habituelle. Enfin, l’augmentation des coûts de financement due aux politiques monétaires restrictives a ralenti les mouvements stratégiques des grandes entreprises.
Une année hors norme
Cette tendance inédite marque un tournant pour 2024. Les grandes entreprises, généralement actives sur cette période, semblent privilégier une approche prudente, repoussant les ajustements stratégiques à 2025. Un analyste commente : « Le marché est asséché, et sans catalyseur clair, il est peu probable que les prochains jours inversent la tendance. »
Alors que les investisseurs espéraient une dernière impulsion pour clore l’année sur une note positive, il devient évident que 2024 restera une année atypique pour le monde des transactions financières. Le marché attend désormais 2025 avec l’espoir d’une reprise. SR